Après la projection du film de Fred Hilgemann
L'ENIGME DU GRAND MENHIR


Bon nombre d'entre vous ont eu le privilège d'assister vendredi 17 juin à la projection du film documentaire intitulé l’Énigme du Grand Menhir, en présence de son co-réalisateur, Jean-Marc Cazenave. Outre le plaisir d'un spectacle parfaitement mis en images, ce film vous a aussi proposé une somme considérable d'informations, et l'envie vous est peut-être venue d'aller "un peu plus loin" dans certaines affir-mations.Voilà pourquoi nous avons décidé de créer pour vous cette rubrique, et de vous proposer à la lecture quelques textes en rapport avec le sujet, notamment des compte-rendus des conférences données dans le passé par Tara Steiner, Marie-Yvane Daire, Grégor Marchand, et naturellement Serge Cassen, que nous retrouverons d'ailleurs à Terraqué le 27 juillet. 
Bonne lecture !


Serge CASSEN,
LA REGION DE CARNAC : L'ETAT D'UN LIEU .....
Vers le milieu du Ve millénaire avant J-C, à Locmariaquer, un ouvrage important de pierres dressées avec un élément majeur, le Grand Menhir , a été construit.  Au début du IVe  millénaire avant J-C, quelques unes de ces pierres ont été intégrées dans la construction de la tombe à couloir. L'utilisation d'une table de couverture comme élément de la tombe Cette table en orthogneiss et les symboles gravés établissent un lien évident avec les autres stèles intactes ou brisées de la presqu'île de Locmariaquer et le cairn édifié sur l'île de Gavrinis. Là, une seconde dalle au profond de la chambre funéraire prouve le réemploi des anciennes pierres dressées distantes de 3 km....

Pierre PÉTREQUIN
LES GRANDES HACHES EN JADE DU NEOLITHIQUE EUROPEEN
 DU VIe AU IVe SIECLE AVANT J.C.
.....La hache est bien l'objet emblématique du Néolithique. Les chasseurs-cueilleurs se sédentarisent dans des villages plus ou moins permanents. Ils innovent en agriculture en défrichant les forêts avec les haches d'abattage pour y cultiver à la place des céréales. La thésaurisation du bétail et des céréales engendre des inégalités sociales. Le travail est sexuellement divisé : les haches n'ont été retrouvées que dans des tombes d'hommes....
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Serge CASSEN,
GAVRINIS, SIGNES ET NUAGES 
Prolongement de la publication synthétique parue en 2009 autour des fouilles archéologiques du Grand Menhir et du dolmen dit Table des Marchands à Locmariaquer, le programme développé entre 2011 et 2013 à Gavrinis a pu réunir des archéologues et des géologues, des architectes et des géomètres, des biologistes et des médiateurs du patrimoine, en vue d’acquérir et de restituer des informations sur une tombe du Néolithique (3900-3500 av. notre ère) parmi les plus emblématiques du patrimoine monumental européen. 
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TARA STEIMER 
MÉGALITHES ET CULTURE SUMBANAISE
.....Plusieurs voyages d'études en Indonésie, de 2010 à 2013, ont permis d'interroger une tradition vivante, d'observer les techniques de construction des monuments et de suivre les cérémonies qui rythment leur édification. Dans une culture fondée sur l'oralité, la pierre est un outil de communication pour transmettre l'identité du clan, afficher le statut social du commanditaire, entrer en relation avec les ancêtres et les esprits de la nature....
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Marie-Yvane DAIRE
QUAND LES ARCHEOLOGUES VONT A LA PLAGE…
Cette conférence a présenté divers aspects des recherches archéologiques conduites sur les îles et le littoral de Bretagne : la richesse d'un patrimoine diversifié et parfois insoupçonné, mais aussi la vulnérabilité de certains sites, et les enjeux de leur sauvegarde ou de leur étude qui ressemble parfois à une course contre la montre, face aux pressions climatiques et anthropiques croissantes.
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Serge CASSEN 
 Un dépôt sous-marin de lames polies néolithiques en jadéitite et sillimanite, 
 et un ouvrage de stèles submergé sur la plage dite du Petit Rohu 
 près Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan)

En août 2007, des vacanciers découvrent deux couples de lames de haches polies plantées dans une vase argileuse sur l'estran de Porh Fetan, dit du Petit Rohu, qu'ils signalent au service régional de l'Archéologie de Bretagne, ainsi qu'au musée de Carnac. La morphologie de ces lames et le matériau employé permettent d'emblée de les identifier aux spécimens en roches alpines largement documentés dans la région.
Lire l'extrait du bulletin se la Société  Préhistorique Française