par Pierre Pétrequin
directeur de recherche CNRS UMR 6585
chargé de cours à l'Université de Franche-Comté, Besançon
La hache est bien l'objet emblématique du Néolithique. Les chasseurs-cueilleurs se sédentarisent dans des villages plus ou moins permanents. Ils innovent en agriculture en défrichant les forêts avec les haches d'abattage pour y cultiver à la place des céréales. La thésaurisation du bétail et des céréales engendre des inégalités sociales. Le travail est sexuellement divisé : les haches n'ont été retrouvées que dans des tombes d'hommes.
Nous associons à ces sociétés en formation, pas si tranquilles, le début de notre notion de « progrès ».
Ce sont les thèmes récurrents de la recherche... Mais les haches, utilisées par cette civilisation dite de la pierre, n'étaient pas seulement des outils d'abattage : certaines d'entre elles, particulièrement remarquables, servaient à afficher le statut social de leur possesseur.
Que se cache-t-il donc derrière cet outil ? Pour répondre à cette question, il nous faut inverser le mouvement pendulaire de la recherche, faire appel à l'ethno-archéologie en observant les sociétés contemporaines comme celles de Papouasie-Nouvelle-Guinée, modéliser les exemples et les appliquer au Néolithique d'Europe occidentale.
Le jade
Le jade, roche métamorphique rare, un éclogite à grain fin, accroche la lumière ; très dur, il ne s'altère pas ce qui lui vaut d'être symbole d'immortalité et de puissance. Les objets obtenus sont prestigieux, car il faut beaucoup de temps pour les façonner.
En 1863, le minéralogiste Alexis Damour (1808-1902), décrit la jadéite, en la différenciant de la néphrite, une variété de trémolite.
La jadéite est un silicate de sodium combiné à l'aluminium appartenant au groupe des pyroxènes. Composé d'éléments purs, le jade est blanc translucide, mais le plus souvent, il est presque opaque et coloré par des traces de métaux : fer, titane, chrome, manganèse...Le vert est la teinte la plus fréquente. Les autres nuances sont le vert-bleu, le bleu, le rose-violet, le brun-orangé...
Jade, jadéite, néphrite ont la même origine étymologique : lapis nephriticus en latin, piedra de ijada en espagnol.
Les Mésoaméricains utilisaient cette « pierre du flanc » pour guérir des problèmes néphrétiques et éloigner les mauvais esprits. Les Mayas et les Olmèques ont façonné d'admirables objets dans cette roche, notamment des masques, destinés à leurs rois et aux notables.
C'est la pierre emblématique de l'empereur de Chine, symbole d'un pouvoir absolu. Il arborait un spectre en jade lors des grandes cérémonies. Une cigale taillée dans cette roche, symbole de vie éternelle et de résurrection, était placée dans la bouche de défunts de haut rang au cours des rites funéraires.
En Nouvelle-Zélande, le jade a de tout temps été fort apprécié des Maori avec lequel ils ont fabriqué des armes et des ornements. L'autorité du chef était symbolisée par une massue en jade. Chaque clan avait un objet distinctif taillé dans cette pierre. Les pères échangeaient leurs filles contre du jade.
De nos jours, douze gisements sont connus. Ils sont situés au Guatemala, en Birmanie, en Russie, en Chine, au Canada qui est le principal exploitant.
Sur la piste du lieu de production
des grandes haches en jadéite
En 1861, Damour découvre les haches du Morbihan, des pièces rares trouvées sous forme de dépôts dans les tombes, comme dans le tumulus Saint-Michel où sur 37 haches polies, 12 sont en jadéite. Il pense naturellement à une origine extrême-orientale.
Puis en 1881, le minéralogiste, à l'examen d'un échantillon qu'un alpiniste lui avait confié, pointe les Alpes, plus spécialement le Mont Viso, comme lieu de provenance. Mais l'hypothèse tombe dans l'oubli.
En 1904, le géologue italien Franchi attire à nouveau l'attention sur les Alpes, où il trouve, à 70 km de Turin, des paquets de roche, de la jadéite.
Quelques géologues se passionnent aussi pour le sujet, mais aucune prospection sérieuse est mise en oeuvre. De 1914 à 1960, c'est le creux de la vague des recherches.
En 1990, Serge Cassen, lors de ses observations archéologiques en Bretagne, fait remarquer que des haches sont représentées par paire ou isolément sur les dalles de Gavrinis, la grande dalle de Locmariaquer.
Entre 1984 et 2010, mon épouse Anne-Marie et moi-même passons les deux mois de nos vacances sur la côte nord de Nouvelle-Guinée. Nous y observons que les Papous utilisent deux types de haches: celles qui sont des outils techniques, et d'autres qui ont une signification sociale en intervenant pour les cérémonies rituelles. Les haches, fort belles, en roche précieuse, ainsi que les anneaux-disques, ne doivent jamais être montrés aux femmes ni aux enfants. Ces objets sacrés font partie d'un système de signes fondés sur des alliances avec les ancêtres et les puissances surnaturelles. Nous notons aussi que pour trouver la roche dont ils ont besoin pour fabriquer leurs haches, après avoir trouvé des galets dans le lit d'une rivière, les Papous remontent celle-ci jusqu'aux gîtes qui serviront de carrières.
Nos observations ethno-archéologiques nous conduisent à appréhender autrement le Néolithique européen, à poser différemment les questions. Il n'y a pas qu'un seul savoir scientifique,qu'une seule logique.En 1995, nous nous associons avec Serge Cassen et avec onze autres collaborateurs. Le groupe « JADE » est fondé.
D'une part, 30 000 haches sont réétudiées ; il est fait recourt à l'analyse spectroradiométrique* qui a l'avantage de ne pas endommager la roche, contrairement au prélèvement. D'autre part, les scientifiques passent leur temps libre à rechercher les gîtes de jadéite dans les Alpes italiennes. Le premier échantillon est trouvé au Mont Beigua. On se rappelle les déclarations de Damour. Les prospections reprennent alors dans le Mont Viso où 3000 échantillons de jade sont enfin trouvés dans les alluvions et même dans la ville de Sassello ? près d'une pompe à essence !
Le Mont Viso, à 3803 mètres, était le point culminant pour les Romains...
En 2003, sur les contreforts méridionaux puis sud-est du Mont Viso, des centaines de milliers d'éclats sont découverts, loin des villages comme le modèle papou. Il faut se représenter ce qu'est l'accès aux gîtes ! Une expédition d'un jour et demi à deux jours pour un bon marcheur ! Un monde au-dessus des hommes... C'est une zone de contact résultant d'un accident lors de la formation des Alpes. Des blocs plus ou moins gros se succèdent sur 12 km. Les gîtes actuels n'étaient pas visibles du temps des Néolithiques. Sous l'effet de l'érosion, la roche remonte vers la surface.
L'autre découverte d'importance, ce sont les abris-sous-roche occupés par les Néolithiques qui y bivouaquaient ; leurs sols sont recouverts d'ébauches. Les scientifiques se trouvent sur l'épicentre de la production. En 2007, trois sondages de 1m3 chacun sont effectués sur le sol : il y a peu de terre végétale, mais un grand nombre d'ébauches abandonnées , des percuteurs et des bouchardes. Les vingt-deux datations du radicarbone* sur des petits bois carbonisés indiquent 3900-3700 avant J-C. Le maximum de la production est estimé à la première moitié du Ve millénaire avant J-C.
Comment les Néolithiques exploitaient-ils la jadéite ?
Ce n'est pas seulement par percussion, le débitage se faisait aussi par le feu, nous l'avons observé chez les peuples de Nouvelle-Guinée. L'utilisation du choc thermique permet d'obtenir de grands éclats légèrement courbes à partir des boudins de jade. A côté de la mise en forme des ébauches par taille directe au percuteur par bouchardage, une autre technique se développe au milieu du Ve millénaire avant J-C, celle du sciage au bois et au quartz concassé, abrasif qui doit être fabriqué, il est à comparer à la poudre d'émeri. Le processus est long : 60 à 70 heures de travail. Une planche est lestée par un poids de 20 kg. Le risque de casse est presque nul. La rentabilité est maximale, il n'y a plus de rebuts. Pour les haches de plus en plus longues, le procédé est impeccable.Etant donnée la rudesse du climat à l'altitude où se trouvent les gisements ( 1500m, 2400m ), la durée de travail sur les ébauches devait se limiter à la période du 15 juin au 15 septembre ; peut-être combinée à d'autres activités en montagne : des représentations de boucs, de cerfs, de chamois, ont été découvertes sur les parois des abris-sous-roche.
Le polissage des haches se poursuivait de retour dans la vallée. Des milliers d'heures de travail sont nécessaires pour obtenir les plus longs exemplaires d'une belle régularité et d'une transparence étonnante qui forcent l'admiration. ( la plus longue hache connue, trouvée dans le tumulus de
Mané-er-Hroëck à Locmariaquer, mesure 46,5 cm. ) Une ambiance magique devait régner autour de ces objets sortis de la terre puis façonnés avec beaucoup de soin pour être échangés.
De 3700 à 2700 avant J-C, après un millénaire de renommée, le jade est moins prisé, son exploitation chute avec l'arrivée des haches en cuivre. ( Il faut vieillir les datations. )
Des exploitations contrôlés par des rituels
Les scientifiques observent une ébauche plantée dans le sol, tranchant vers le haut, en serpentinite ; puis ils découvrent trois autres blocs dans une fissure. Une ébauche est brûlée. Pourquoi ? Ceci est peut-être lié à des rituels magiques pour que les gisements continuent à être alimentés...
Viso et Beigua : une grande diversité de jade
La comparaison à l'oeil nu permet déjà de voir les différences. L'analyse spectroradiométrique de tous les échantillons forme le référentiel. ( Pour discerner le jade, les Néolithique devaient le faire à l'oeil nu et analyser le son produit par la frappe du percuteur. )Il y a deux types de jade correspondant à une Europe coupée en deux :
– le jade de couleur claire, les jadéites, trouvés sur les rivages de l'Atlantique et la région danubienne;
– le jade de couleur foncée avec des grenats trouvé dans le sud-ouest de l'Europe, correspondant à une première colonisation.
Les haches ont évolué
Dans un système compétitif, les modèles passent de mode rapidement. Il y a changement après une production de 500 haches environ. C'est de l'esbroufe, comme l'acquisition d'une nouvelle voiture ou un nouvel appareil électroménager pour nous...Se succèdent donc :- les haches de type Bégude, les plus anciennes ( Mont-Viso, Normandie ) ;
- les anneaux-disques ;
- les haches exotiques, transformées sur place, trouvées en Morbihan sous forme de dépôts du type Tumiac, Mané-er-Hroëck, Saint-Michel, Petit Rohu, vers le milieu du Ve millénaire avant J-C ; - plus tard, pendant la seconde moitié du Ve millénaire et le début du IVe millénaire avant J-C, la série s'achève avec en Allemagne le type Gonsenheim, Altenstadt, le type Le Pecq et Abbeville en France ;
- les haches type Puy, 3400 avant J-C, diffusées sur toute l'Europe, annoncent le déclin des productions alpines.
Puis la métallurgie est introduite en Italie du Nord. Les haches façonnées en métal ne sont pas exportées, celles en jade continuent à être exportées, mais en moindre nombre. Une Europe occidentale du jade s'oppose alors à une Europe du cuivre et de l'or, avec les deux pôles de Carnac et sa région à l'ouest, Varna* à l'est.
Les transferts de haches alpines
Un système partagé de croyances religieuses et d'organisation sociale fondée sur les inégalités explique l'extension de ce réseau d'échanges phénoménaux sur des distances considérables : 3500 km d'ouest en est, et plus de 2000 km du nord au sud. Les objets en roche alpine ont atteint la Bretagne, l'Irlande, l'Ecosse, le Danemark, l'Allemagne, la Bulgarie, la Turquie, le nord de la Grèce, la Sicile. Le centre du Mont Viso fonctionnant comme une pompe aspirante.
Les raisons des transferts des haches alpines
A quoi servaient-elles ?
Deux gammes de haches étaient concernées : les petites haches de travail, domaine du quotidien, dont deux pour cent en jade seulement ; et les haches trouvées isolément, ou sous forme de dépôts, et mises en scène.
La plupart sont de longues haches alpines, plantées dans le sol, tranchant vers le ciel. Pour ces dernières citons les exemples de Montredon, Vendeuil, Saint-Pierre-Quiberon*. Parmi un lot de haches étudiées, 43 sortent d'un contexte de rivière ; 19 de marais et tourbières ; 19 de grottes, abris-sous-roche, fissures ; 9 de cols de montagne ; tous ces lieux sont emprunts de forte symbolique. Ce sont des dépôts de pièces consacrées. Les magnifiques grandes haches en jadéite sont devenues des objets sacrés. Pour comprendre, il faut se référer à l'histoire des mythologies et aux exemples fournis par les observations ethnoarchéologiques. Pour les Mésoaméricains, les Papous, ces objets entrent dans un contexte religieux de communication au monde et aux forces surnaturelles.
En Morbihan, dans la région du Golfe, dès le milieu du Ve millénaire avant J-C, alors que s'alignent tumulus géants et stèles monumentales, les haches sont mises en scène dans une symbolique complexe ( se référer aux travaux de Serge Cassen ). Elles sont représentées sur les monuments : Gavrinis, la grande stèle de Locmariaquer etc. Avec l'idée d'obtenir un objet inimitable, les haches, déjà précieuses par leur matière exotique, sont surpolies pour rendre leur forme plus régulière et leur surface d'une brillance de miroir. Elle sont perforées au talon. Ainsi magnifiées, elles accompagnent les morts ensevelis dans les tombes des grands tumulus carnacéens : Saint-Michel, Tumiac.
Les sociétés néolithiques
Cette étude à l'échelle européenne nous permet de proposer une interprétation très différente de celle que nous avancions jusqu'à présent. Les personnalités enterrées sont d'un haut rang, car ensevelies avec épouse(s), esclaves, et une accumulation d'objets sacrés prestigieux, dont les haches surdimentionnées en roche alpine, des haches en fibrolite chatoyantes venant du centre de l'Espagne, des colliers en perles de variscite d'Espagne et du Portugal.
Cumulant contrôle religieux et politique, ces rois-dieux ont été considérés à l'égal des puissances surnaturelles, assurant la transition entre les hommes et elles, et de ce fait la prospérité du royaume. Nous avons là les royautés les plus primitives, sociétés inégalitaires et en compétition entre elles, de type chefferie, comme la royauté de Tonga en se référant à un exemple ethnologique.
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L'influence de Carnac a touché toute l'Europe occidentale pendant la deuxième moitié du Ve millénaire avant J-C et plus tard encore. Les cartes de diffusion sur plus de 2000 km jusqu'à Varna, en Bulgarie, le prouvent. Quelques exemplaires de haches carnacéennes qui ont été repolies sur place, sont réinjectées dans les transferts sur de très longues distances : exemple des haches de Schweichen, Saarburg, retravaillées en Allemagne. Des copies circulent aussi: cas d'une hache de type Zug, copie alpine d'une hache type Tumiac. Ce n'est pas un hasard, des signes carnacéens sont reproduits ailleurs.
Ainsi, nous bousculons les idées acquises sur les sociétés néolithiques, souvent perçues comme frustres.
Les investigations et les réflexions se poursuivent.
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ANNEXES
*La spectroradiométrie
Pour déterminer la provenance d'artefacts archéologiques, le dispositif permet des mesures de réflectance. Cette technique d'analyse est non destructive, rapide, mobile, et de faible coût. Elle se fonde sur la comparaison avec un référentiel de base.
*La datation du carbone 14
Il y a deux techniques de datations du C14. La datation radiométrique et la méthode AMS qui mesure directement les atomes de radiocarbone en utilisant leur masse atomique grâce à un accélérateur de particules. Cette méthode est rapide et permet de mesurer des échantillons de petite taille.
*La nécropole lagunaire de Varna en Bulgarie
Le site a été découvert en 1972. Un grand nombre d'objets en or et en cuivre (poignards) y ont été trouvés, ainsi qu'une hache en jadéitite du Mont Beigua. Les haches alpines transitaient jusque sur les rives de la Mer Noire. Dans cet épicentre de nouveauté avec l'or et le cuivre, le jade était considéré à l'égal de l'or.
*Les haches du Petit Rohu
Le 2 août 2007, dans la baie du Petit Rohu, à Saint-Pierre-Quiberon, la Française Sonia Hoba, le Britannique Adam Mac Hale et leurs enfants, alors qu'ils ramassent des coquillages, découvrent deux paires de haches plantées dans le sol, tranchant vers le ciel. L'équipe de Serge Cassen entreprend des recherches pendant un an à chaque grande marée. Les investigations montrent qu'il y a 6500 ans, alors que le rivage était éloigné de 500m environ, les haches ont été enfouies au pied d'un important affleurement rocheux dans un milieu marécageux. Les nuances de la roche sont les mêmes que celles d'un bloc trouvé au Mont Viso.
Ces magnifiques haches sont présentées au Musée de Préhistoire de Carnac.
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Questions des auditeurs
– Comment se rendre compte, sur le terrain, si c'est bien une ébauche de hache ou un banal bloc de roche ?
L'oeil est vite exercé à reconnaître un artefact...
– Le transport de ces haches à travers l'Europe ?
Ces haches, de faible production, n'ont probablement pas été transportées par traction animale, ni même par cabotage. C'est plutôt la notion de don qui est l'explication. Echanges entre élites, de prince en prince, de roi-dieu en roi-dieu, de ces sociétés pyramidales. Le temps de transmission était de trois siècles au pire. Leur parcours n'était pas linéaire. Il ne s'agissait pas de colportage, ni de troc organisé. C'est une interprétation par comparaison ethnologique avec ses faiblesses.
– Combien y avait-il d'humains à cette époque ? Dans l'absolu, il est difficile d'évaluer.
– D'où sont tirés les exemples ethnologiques ? Du côté de la Mésoamérique d'une part, avec par exemple des masques de production locale décorés de mosaïques diffusés vers l'extérieur, et d'autres venant d'ailleurs et retravaillés localement. D'autre part, de la Nouvelle-Guinée.
– Vos voyages en Nouvelle-Guinée ? Nous sommes allés en Nouvelle-Guinée entre 1984 et 2010, y séjournant deux mois par an, ce qui a permis une immersion et une acceptation de la part des tribus. Ainsi, nous avons pu être témoins de rites sacrés.
– Y a-t-il un rapport entre les stèles abattues en Morbihan et les haches brisées ? Peut-être un hiatus religieux en corrélation avec les haches brisées...Serge Cassen rappelle qu'il y a eu aussi des destructions naturelles et que des stèles ont été réutilisées et réinterprétées.
– Est-ce que des haches « finies » quittaient le Mont Viso ? Il est plus probable que le polissage s'affinait au fur et à mesure que la hache passait d'un détenteur à un autre.
– Est-ce que le commerce du sel a eu une influence dans le transfert des haches ? Il ne faut pas imaginer des haches du Mont Viso échangées dans la région de Carnac contre du sel.
Bibliographie réduite
- « Haches alpines et haches carnacéennes dans l'Europe au Ve millénaire avant J-C » , 1997, édité par Studia Prahistorica Belgica, en collaboration avec Serge Cassen.
- Film « JADE » , Voir ici la video sur ce sujet. documentaire de Pierre et Anne-Marie Pétrequin, 2009, distribution CERIMES.